Les boursiers CYAM témoignent…

Découvrez les retours d’expérience de jeunes yvelinois partis en mission solidaire avec l’aide d’une bourse CYAM en 2023 et 2024 !

Témoignages 2024

Théoline à Cotonou, au Bénin

Théoline est en BTS orthoprothésiste, elle est partie en mission humanitaire pendant 15 jours à Cotonou au Bénin afin d'appareiller des personnes en situation de handicap.

“Ce travail nous a permis de voir des patients marcher pour la première fois avec une prothèse, leur redonnant la possibilité de se déplacer seul et de pouvoir plus facilement faire leurs activités quotidiennes comme retourner à l'école.” Théoline, 21 ans.

Sa formation consiste à créer des orthèses et des prothèses sur mesure afin de redonner de la mobilité et de l'autonomie à des personnes handicapées. Sur place, ses objectifs étaient, entre autres, de :
→ Assister les orthoprothésistes du centre afin d'appareiller des personnes n'ayant pas ou difficilement accès aux soins puis effectuer un suivi de l’évolution de leur appareillage après leur départ.
→ Créer un pont d’échanges professionnels entre les orthoprothésistes partenaires et ceux du Centre.
→ S'enrichir d'une nouvelle culture.

Théoline a pu également découvrir le Bénin et son histoire, notamment Ganvier, la Venise africaine, un village de pêcheurs vivant dans des maisons sur pilotis, Ouidah, berceau du vaudou et le chemin de non-retour, dernière route empruntée par les esclaves forcés de quitter le continent africain.

Théoline et son équipe ont réussi à accomplir leurs objectifs en amenant sur place plus de 100kg de matériels (pieds et genoux prothétiques, consommables, résines, plastiques…) et ont appareillé 8 patients aux diverses pathologies : amputé tibial, amputés fémoral, séquelles de spina bifida ainsi que de poliomyélite. Ils ont vécu une expérience humaine très enrichissante et en sont ressortis grandis notamment à travers les échanges avec les patients, les rencontres faites pendant leurs visites, la vision du handicap et les conditions de vie différentes de la France.

Amélie et Inès au Vietnam pour la mission Viet’JO

Amélie et Inès sont parties trois semaines au Vitenam avec l’association Enfance Partenariats Viet Nam, partenaire d’YCID. Leur mission s'est concentrée sur deux orphelinats situés à Long An (orphelinat Phoenix – Les Enfants du Dragon) et à Vung Tau (orphelinat de Vung Tau). L'objectif premier de la mission Viet'JO était d'apporter de la joie aux enfants de ces deux orphelinats. Pour atteindre cet objectif, Amélie et Inès ont proposé aux enfants une variété d'activités (artistiques, éducatives et sportives) et de sorties afin de leur offrir un environnement bienveillant et stimulant.

Une fois sur place, le déroulement de certaines activités se sont déroulés différemment que prévu. Tout d'abord, l'organisation des rôles au sein de l'équipe à parfois évolué laissant à chacun ce qu'il savait faire le mieux pour une entente et une productivité optimale. Enfin, Amélie et Inès ont dû s’adapter à la barrière de la langue et au programme des orphelinats qui évoluait.

“ Cette expérience à été très enrichissante émotionnellement et culturellement. Les liens, profonds et authentiques, que j'ai pu tisser avec les enfants, m’ont permis de mieux les comprendre en m'adaptant à leurs besoins. J’espère avoir peu, à mon échelle, lutter contre la pauvreté qui n'est parfois pas toujours monétaire. Plus tard, je souhaiterais travailler à l’international, dans une ONG. Cette expérience m’a vraiment confortée dans ce souhait que j’espère, un jour, devenir réalité. J’espère qu'un jour je pourrai y revenir plus longtemps pour y apporter un impact plus durable.” Inès, 18 ans.

“Cette mission a été une expérience inoubliable. J'ai pu créer des liens uniques avec certains enfants et cela m'a été très enrichissant : j'ai surtout été frappée par l'accueil chaleureux des enfants (et des Vietnamiens), malgré des conditions de vie souvent précaires. Ainsi, pendant un mois, j'ai donné de mon temps et de mon énergie pour satisfaire au mieux les besoins des enfants, avec lesquelles j'ai pu vivre de véritables moments de bonheur. », Amelys, 18 ans.

Joris en mission au Cameroun

Joris, en licence STAPS, est parti en mission pendant un mois au Cameroun, en Région du Centre dans le village d'Akolo par l'intermédiaire de l'association : Dynamique pour le Développement et la Solidarité Internationale (2DSI), partenaire d’YCID.

“Je suis ravi de cette expérience, j'en ressors grandi et je me suis vraiment épanoui. C'était une expérience riche en émotions, rencontres et découvertes. Je pense avoir apporté aux jeunes populations locales tout ce que je voulais leur transmettre. J'ai réussi à communiquer et intéresser les populations locales autour de la notion du sport et à les éveiller. J'espère avoir fait naître à ma propre échelle une population plus sportive.” Joris, 19 ans.

Le but général de sa mission était de promouvoir l'éducation physique et la pratique sportive en donnant des cours de sport (tennis, handball, basketball, football, volley, badminton…) aux jeunes populations locales. Joris est parti en espérant apporter ses connaissances sur le sport, faire découvrir le maximum de pratiques sportives aux communautés locales. Il a donc dispensé des cours de sport dans 4 villages différents : Akolo, Nkolseng, Messa, Ekoko. Il a pu observer beaucoup d'effets positifs, une progression et un esprit d'équipe qui se dégageait au fil des entraînements.

Témoignages 2023

Charlotte, Emma et Chloé à Madagascar

« Une expérience incroyable, riche en émotions, rencontres et découvertes », Charlotte (19 ans)

Charlotte, Emma et Chloé, membres des Scouts et Guides de France, ont passé un mois à Antsirabe, sur l'île de Madagascar. Au sein du foyer d'Akany Fanantenana qui accueille de jeunes adolescents, elles ont notamment proposé des animations, participé à la rénovation des lieux et aidé les jeunes dans leur apprentissage de la langue française.

Avant leur départ, elles ont organisé plusieurs collectes afin d'envoyer sur place du matériel pédagogique, sportif, artistique et quelques jeux. L'association partenaire, Ouverture aux terres malgaches, leur a permis d'envoyer les cartons par conteneur.

« Notre meilleur souvenir a été la facilité avec laquelle nous nous sommes intégrées. Nous avons été accueillies très chaleureusement et avec beaucoup de bienveillance. Nous avons eu la chance d’être entourées de personnes inspirantes et altruistes tout le long du projet. »

Antoine, stagiaire à l’institut Pasteur au Cambodge

L’unité entomologie de l’IPC (Institut Pasteur Cambodge) participe au projet PICREID (Pasteur International Center for Research on Emerging Infectious Diseuses) avec un travail de recherche sur l’impact de l’environnement et de l’utilisation des terres sur la distribution de moustiques d’Asie du Sud-Est. L'objectif est d’étudier les espèces potentiellement vectrices de maladies infectieuses telles que la dengue, le chikungunya, le paludisme, etc.

Antoine, alors étudiant Master 2 Data Science et Modélisation Statistique, est parti 6 mois au Cambodge pour contribuer à cette étude. Sa mission consistait notamment à récolter des moustiques sur le terrain, dans des habitations, afin de les étudier et d'établir des statistiques. Cela lui a permis de découvrir la vie sur place et de rencontrer les habitants aussi bien en milieu rural, forestier ou urbain.

« Cette expérience m'a conforté dans l'idée de participer à ma manière à l'amélioration de la santé publique. A la suite de ce stage, je me suis orienté vers la recherche dans le milieu de la santé et je travaille actuellement en CDD au CHU de Poitiers en tant que tacticien. »

Clément, Clémence, Grégoire et Victoria en mission de construction au Vietnam

« Ce projet m'a donné également envie de m'engager en France. A l'avenir je pense réaliser des collectes alimentaires ou effectuer des maraudes pour les sans-abris. », Victoria

Partis avec l'association EPVN, les quatre volontaires ont passé 4 semaines au sein du village de Thanh Kim, dans la région du Lao-Caï, au Nord-Ouest du Vietnam.

Les bénévoles avaient comme mission de construire un préau pour abriter les élèves du village : « Les activités sur les chantiers nous étaient indiquées chaque matin par le maître d'œuvre. D'abord nous avons préparé les matériaux nécessaires, […] pris en charge le transport de briques et du sable. Le sable est crucial au chantier […] pour préparer le ciment. Ensuite, on s'est impliqué directement dans la construction des maisons en élevant les murs. La transmission du savoir et de la technique par les ouvriers a été essentielle » explique Victoria, 19 ans.

En plus du chantier de construction, les volontaires ont pu organiser des activités avec les enfants du village (jeux de piste, créations manuelles, etc.) et leur proposer des cours de renforcement en anglais : « Concernant nos temps libres, nous les avons majoritairement passé en compagnie des jeunes du village. Du lundi au vendredi, après le chantier, nous allions souvent disputer une partie de football […]. Les matchs se terminaient au coucher du soleil. Les week-ends […] nous organisions des activités. Nous leur proposions des jeux de société (échec, cartes, puissance quatre) et des activités sportives. Nous leur avons aussi dispensé, au cours des nombreux jours de pluies, une introduction à l'anglais. Nous leurs apprenions le vocabulaire de base pour se présenter, celui du corps ou encore l'heure. »

Maëlle, Daïreva et Emma en mission au sein de la pouponnière de M’Bour au Sénégal

Le projet Sogaïnde est un projet solidaire dirigé par 9 étudiantes en médecine de l'Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, dont l'objectif est de venir en aide à la pouponnière de M'Bour au Sénégal. Trois d'entre elles, Maëlle, Daïreva et Emma, ont pu se rendre trois semaines sur place.

Cette pouponnière fonctionne uniquement grâce aux dons et au bénévolat. Les 3 volontaires ont pendant un an récolté un maximum de dons financiers et matériels par le biais de ventes de pin's, de chocolat, de gâteaux, de miel et de thé sur différents marchés, fêtes et brocantes.

Structure d'accueil provisoire pour des orphelins en situation de vulnérabilité, la pouponnière leur apporte un cadre protecteur dans l’attente d’une nouvelle famille. La plupart des enfants viennent de villages de brousse ou de zones urbaines défavorisées.

Maëlle, Emma et Daïreva ont pu découvrir les différentes sections (néonatalité, petite section, grande section, grande enfance), apporter leur aide dans la gestion quotidienne avec les encadrantes de la pouponnière (changement des couches, repas, coucher…) et proposer des activités loisir pour animer la semaine (jeux, danse, sport, sortie culturelle…). Elles ont également mené des actions de prévention auprès des enfants sur l’hygiène dentaire et le lavage des mains.

« Nous avons vécu une merveilleuse expérience auprès des sénégalais et encore plus auprès des enfants de la pouponnière. Nous ne sommes pas près d'oublier cette incroyable aventure ! », Maëlle, 20 ans.